L’histamine demeure largement méconnue, y compris dans le domaine pharmaceutique. Elle est
encore souvent limitée à son rôle dans les réactions allergiques et gastriques, alors qu’elle intervient
également dans la modulation de processus physiopathologiques variés.
Cette molécule participe à des fonctions essentielles, telles que la régulation de l’éveil et de
l’inflammation, qui sont ciblées par de nombreuses classes médicamenteuses.
Ce module retrace l’histoire de la découverte de l’histamine, de son implication dans diverses
pathologies et de son intégration progressive dans le développement de traitements
pharmacologiques.

L’histamine est produite par différents types cellulaires, notamment les cellules immunitaires, les
neurones, les cellules gastriques et les cellules placentaires. Sa production peut être modulée par
divers facteurs physiologiques, pathologiques et pharmacologiques.
Ce module détaille les mécanismes de production endogène, ainsi que les situations où certains
traitements ou substances peuvent influencer sa synthèse. Cette connaissance permet d’anticiper les
risques liés à des excès d’histamine, en particulier chez les patients présentant des profils
d’intolérance.

En cas de forte production endogène, les apports exogènes peuvent contribuer à l’aggravation des
symptômes.
Ce module examine les sources alimentaires et environnementales d’histamine, ainsi que les
substances capables de provoquer une libération accrue de cette molécule.
L’accent est mis sur les implications pharmaceutiques, notamment la compréhension des
interactions possibles entre alimentation, compléments, et traitements médicamenteux, afin de
conseiller efficacement les patients sur la réduction de la charge globale en histamine.

Les effets de l’histamine sont médiés par quatre récepteurs distincts (H1, H2, H3, H4), dont la
distribution tissulaire explique la variété des effets physiologiques et pathologiques.
Ce module précise le rôle de chacun de ces récepteurs et met en relation leurs fonctions avec les
classes de médicaments disponibles ou en cours de validation : antihistaminiques H1, anti-H2,
agonistes/antagonistes H3 et modulateurs H4.
L’objectif est de relier la connaissance des récepteurs à la pharmacodynamie des traitements, afin
d’optimiser leur utilisation et de prévenir les effets indésirables.

La dégradation de l’histamine repose principalement sur deux voies enzymatiques :

• DAO (Diamine Oxydase).
• HNMT (Histamine N-Méthyltransférase).

Ces enzymes peuvent être inhibées par certaines classes médicamenteuses, ce qui accroît le
risque de surcharge en histamine.
Ce module examine les voies principales et secondaires, leur modulation par des traitements
médicamenteux, et les conséquences cliniques d’une dégradation insuffisante, afin de permettre l’identification rapide des risques lors de l’analyse d’ordonnances.

L’histamine est impliquée dans de nombreuses pathologies : intolérance à l’histamine, allergies,
troubles digestifs, maladies inflammatoires, infections virales récurrentes, et certaines pathologies
auto-immunes ou oncologiques.
Ce module présente ces liens et met en évidence les situations où les médicaments peuvent
exacerber ou atténuer ces manifestations, permettant ainsi au pharmacien de détecter d’éventuels
effets indésirables liés à l’histamine dans le suivi thérapeutique.

La prise en charge de l’histamine s’appuie sur trois fondements :
4. Mode de vie : sommeil de qualité, gestion du stress, activité physique adaptée.

5. Régime H4M (livre bientôt disponible) : Mode de vie alimentaire élaborée par la Dr
Wetchoko, sur base de 4 types de régimes (Keto/Carnivore, Zone, lacto-fruité et végétalien)
selon les 4 temps de la journée pour réduire la charge en histamine.
6. Soutien métabolique : DAO, vitamines, minéraux et autres cofacteurs facilitant la
dégradation de l’histamine.

Ce module met l’accent sur le rôle du pharmacien dans le conseil aux patients, notamment pour la sélection et l’usage approprié des compléments, la prévention des interactions et l’orientation vers  une prise en charge multidisciplinaire.

Ce module aborde l’évaluation des prescriptions médicamenteuses sous l’angle des profils
d’intolérance à l’histamine. Certains médicaments peuvent inhiber l’activité des enzymes de
dégradation de l’histamine, tels que la diamine oxydase (DAO) et l’histamine N-méthyltransférase
(HNMT), ou favoriser une libération accrue d’histamine, entraînant un risque accru de symptômes
multisystémiques.
L’analyse des ordonnances permet d’identifier ces agents potentiellement problématiques et
d’évaluer leur pertinence au regard de l’historique clinique du patient. Cette approche contribue à
anticiper les effets indésirables, à ajuster les traitements lorsque cela est possible et à orienter le
patient vers des solutions adaptées à son profil de tolérance.