L’histamine demeure largement méconnue, y compris dans le domaine de la nutrition. Elle est
encore souvent associée uniquement aux réactions allergiques, alors qu’elle joue un rôle dans de
nombreux processus physiologiques et pathologiques.
Cette molécule participe à la régulation de l’éveil, de l’inflammation et des mécanismes liés à la
digestion.
Ce module retrace l’histoire de sa découverte et son intégration progressive dans les approches
nutritionnelles, en mettant en lumière son influence sur l’alimentation et la santé digestive.

L’histamine est produite par plusieurs types de cellules, notamment les cellules immunitaires, les
neurones, les cellules gastriques et les cellules placentaires.
Sa production peut être influencée par des facteurs physiologiques (digestion, grossesse),
pathologiques (infections, inflammation) ou liés au mode de vie.
Ce module décrit les mécanismes de production endogène et leurs implications pour
l’accompagnement nutritionnel, en soulignant les contextes où un ajustement alimentaire peut être
bénéfique pour limiter l’impact d’une production excessive.

Lorsque la production endogène est élevée, les apports alimentaires d’histamine peuvent aggraver
les symptômes.
Ce module identifie les principales catégories d’aliments :

• Riches en histamine.
• Libérateurs d’histamine.
• Contenant des substances en compétition avec l’histamine.
  
  L’accent est mis sur les stratégies pratiques pour adapter les menus, choisir des alternatives bien
  tolérées, lire les étiquettes et réduire la charge globale en histamine tout en préservant l’équilibre
  nutritionnel.

Les effets de l’histamine sont médiés par quatre récepteurs distincts (H1, H2, H3, H4), présents dans
divers tissus de l’organisme.
Ce module décrit le rôle de chacun et leur implication dans la digestion, la satiété, l’inflammation et
la régulation de l’éveil.
La compréhension de ces mécanismes permet de relier les effets physiologiques de l’histamine aux manifestations cliniques observées en consultation diététique, et de mieux orienter les recommandations alimentaires.

La dégradation de l’histamine repose principalement sur deux enzymes :

•  DAO (Diamine Oxydase).
• HNMT (Histamine N-Méthyltransférase). 

Ces enzymes peuvent voir leur activité diminuée par des facteurs génétiques, pathologiques ou alimentaires. Ce module explore les voies principales et secondaires de dégradation, ainsi que l’impact des nutriments et cofacteurs nécessaires à leur bon fonctionnement. Les implications pratiques incluent l’optimisation de l’apport en vitamines et minéraux essentiels dans les plans alimentaires.

L’histamine est impliquée dans diverses pathologies, dont l’intolérance à l’histamine, les allergies, les
troubles digestifs chroniques, certaines maladies inflammatoires et auto-immunes.
Ce module établit les liens entre ces manifestations et la charge en histamine, en mettant l’accent
sur les plaintes signalées en consultation diététique. Il fournit également des pistes d’adaptation
alimentaire pour limiter les symptômes et améliorer la tolérance.

La prise en charge de l’histamine s’appuie sur trois fondements :
1. Mode de vie : sommeil de qualité, gestion du stress, activité physique adaptée.
2. Régime H4M (livre bientôt disponible) : Mode de vie alimentaire élaborée par la Dr
Wetchoko, sur base de 4 types de régimes (Keto/Carnivore, Zone, lacto-fruité et végétalien)
selon les 4 temps de la journée pour réduire la charge en histamine.
3. Soutien métabolique : DAO, vitamines, minéraux et cofacteurs enzymatiques.

Ce module présente une approche structurée permettant au diététicien de construire des
recommandations alimentaires personnalisées, adaptées au profil et aux besoins du patient.

Les combinaisons alimentaires jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’histamine. Même
lorsque chaque aliment est bien toléré individuellement, certaines associations peuvent accroître la
charge totale en histamine notamment les amines et les libérateurs d’histamine, entraînant une
aggravation des symptômes.
L’analyse des interactions entre aliments permet d’identifier les associations à risque et de mettre en
évidence des combinaisons favorables, susceptibles de limiter l’effet cumulatif de l’histamine.
L’élaboration de menus équilibrés intégrant ces paramètres contribue à préserver l’apport
nutritionnel tout en réduisant la charge globale en histamine.
Cette approche vise à optimiser la composition des repas afin de soutenir une alimentation variée,
agréable et adaptée au profil de tolérance de chaque individu.